mercredi, juin 08, 2005

Crazy Kung Fu in France...(8/6)


Local journal greets the film "Bruce Lee pour rire" (Bruce Lee for laugh), and the film releases grandly today in France. With the success of Shaolin Soccer, the new film is expected to hit a favourable smash to the box office, and this is another stream of Hong Kong film now entering the French market...again, in the name of our traditional martial arts - Kung Fu! Watch out!

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Stephen Chow, la quarantaine juvénile, est l'acteur-réalisateur hongkongais le plus prolifique de sa génération avec une cinquantaine de films. En 2002, son Shaolin Soccer, des moines de Shaolin expulsés de leur monastère et jouant au foot, mélange détonant de kung-fu et de ballon rond, a été le plus gros succès de l'histoire de la comédie d'action de Hongkong.
Crazy Kung Fu, sa sixième réalisation, marque une nouvelle étape dans la carrière de Stephen Chow. C'est son premier film hollywoodien en tant que réalisateur interprète. Il s'agit d'une amusante parodie des films d'arts martiaux, un clin d'oeil à Bruce Lee, le héros de son enfance. L'histoire toute simple se déroule dans les années 40.
Sing (Stephen Chow), qui vit dans le quartier pauvre d'une ville chinoise, rêve d'entrer dans le «gang des haches», une puissante organisation criminelle. En attendant, il essaie d'extorquer de l'argent aux malheureux habitants sans se douter que se cachent parmi eux de redoutables maîtres du kung-fu et autres disciplines martiales ancestrales...
«Je me suis inspiré de mes souvenirs d'enfance dans les années 70, explique Stephen Chow. Je suis né et j'ai grandi dans une famille très pauvre. Mes parents se sont séparés quand j'étais très jeune. Mes soeurs et moi étions ballottés entre notre père, notre grand-mère maternelle et notre mère. On ne nous donnait jamais d'argent pour nous divertir. Un jour, ma mère nous a emmenés au cinéma. C'était un film de Bruce Lee. J'étais fasciné par tant de grâce, de force, de beauté et de dextérité. J'ai cru que mon coeur explosait. J'étais transporté par l'aventure qui se déroulait devant mes yeux. Je m'évadais de mon univers. Je m'identifiais totalement à ces héros. A Bruce Lee surtout. Il a été mon moteur, ma source d'inspiration, ma bonne étoile. Il m'a permis de me construire et d'espérer en une vie meilleure. J'avais onze ans lorsqu'il est mort. Ce fut mon premier grand chagrin.»
Grâce à Bruce Lee, Stephen Chow devient un fou d'arts martiaux. A neuf ans, il commence à pratiquer le kung-fu avec un professeur. Au bout de quelques semaines, ses parents ne peuvent plus payer ses cours. Il apprend donc les postures tout seul.
«A l'école, je me suis ainsi amusé à détruire d'un coup de pied un panneau placé sur une porte, s'exclame Stephen Chow. Je l'avais vu faire par Bruce Lee dans La Fureur de vaincre. Sans aucun doute, le cinéma était définitivement entré dans mon existence. J'avais enfin trouvé ma raison de vivre et une façon de me forger un destin sur mesure.»
Stephen Chow n'est pas devenu une légende du kung-fu comme Bruce Lee. Il a préféré s'illustrer dans le registre de la comédie. Avec Crazy Kung Fu, il réalise son rêve d'enfant : celui d'égaler Bruce Lee dans un ballet étourdissant. Pour le meilleur et pour le rire.

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